2e édition des Journées du pétrole de Dubaï : le Contrat de Partage de Production – Ses Impacts, Avantages et Secrets au Cœur de l’Événement

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Du 5 au 8 juin 2024, l’hôtel Pullman de Dubaï accueillera la 2e édition des Journées Pétrole, organisée par le cabinet d’expertise 3M Partners et Conseils. Avant cet événement qui mettra en lumière l’économie pétrolière, les organisateurs Gacyen Mouély et Gaetan Mboza ont tenu une conférence de presse à Abidjan le 13 mai, pour dévoiler les détails de l’événement et souligner l’importance de se rendre à Dubaï.

Le thème central de cette édition est “L’impact du Contrat de Partage de Production (Cpp) sur les Économies Nationales”. D’emblée, M. Mouély a souligné que la Côte d’Ivoire, avec ses récentes découvertes de champs pétroliers et gaziers, devient un acteur clé de l’économie pétrolière, attirant ainsi de gros investisseurs du secteur des hydrocarbures. Dans ce contexte, il est essentiel que notre administration et le grand public comprennent le Contrat de Partage de Production, qui est le plus couramment utilisé en raison de ses avantages par rapport à d’autres types de contrats.

“Le Contrat de Partage de Production est largement adopté. Il est utilisé en Mauritanie, en RDC, en Angola et en Côte d’Ivoire. Il offre de nombreux avantages dans son application. Il est donc crucial de le maîtriser,” a déclaré l’expert Gacyen Mouély. Celui-ci a déjà mené des missions d’audit de contrats pétroliers en Côte d’Ivoire et en Afrique. Selon lui, le partage de production est privilégié dans les contrats signés entre les États et les investisseurs en raison de sa flexibilité et de son faible niveau de risque. Les investissements dans ce domaine, de l’exploration à l’exploitation en passant par la découverte, sont considérables, et peu d’États sont prêts à prendre un tel risque. Ainsi, les États préfèrent signer des accords avec des compagnies privées, définissant les droits et obligations de chaque partie. Ces accords accordent une place privilégiée à l’État dans le suivi et la réalisation des opérations pétrolières. L’État peut également participer via sa société nationale, tout en ayant un rôle actif de contrôle sur les activités. Voilà en quoi consiste essentiellement le Contrat de Partage de Production, comme l’expliquent Gacyen Mouély et Gaétan Mboza.

L’une des caractéristiques du Cpp est le partage de la production obtenue, selon un schéma où l’État rembourse les coûts pétroliers (exploration, développement et exploitation). Le partage se fait en quantité (mètres cubes ou barils) après déduction de ces coûts.

Ces aspects ne sont pas toujours connus du grand public, et les évolutions dans ce type de contrats ne sont pas toujours maîtrisées par les administrations étatiques. C’est pourquoi ce rendez-vous à Dubaï sera l’occasion d’éclairer les uns et de renforcer les États pour relever les défis de la gestion des contrats pétroliers.

“Il est essentiel d’informer les administrations sur les engagements et les risques liés à ces contrats. Le secteur évolue constamment grâce à la technologie. Il faut donc actualiser nos connaissances dans ce domaine en constante évolution,” a souligné le conférencier principal, Gacyen Mouély, avant de convier tous ceux qui s’intéressent au sujet à Dubaï, aux Émirats arabes. Dubaï, haut lieu de l’économie pétrolière, a su diversifier ses sources de revenus en partant du pétrole.

Journaliste

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