Côte d’Ivoire : Les enseignants du second degré sont en colère, après les examens à grand tirage, Président Ekoun Kouassi : « C’est inacceptable, s’il y’a sanction ce sera la grève »
Le président du Syndicat National des Enseignants du Second degré de Côte d’Ivoire (SYNESCI), Ekoun Kouassi, a animé une Conférence de Presse, le Mercredi 03 Juillet 2024, à son siège Yopougon/ Nouveau Quartier, pour exprimer son mécontentement face aux agissements de l’inspecteur Général, Adama Coulibaly.
Le Président Ekoun Kouassi dans ses propos a indiqué que « pour cette session 2024, les examens qui se sont déroulés, nous dénonçons l’insécurité des enseignants dans les centres d’examens. Pendant la Composition, les enseignants sont souvent victimes agressions physiques ou verbales. C’est le cas de l’agression d’un camarade de Sinfra qui est aujourd’hui invalide sans assistance du MENA, l’exfiltration du chef d’antenne d’Aboisso qui a eu la vie sauve grâce à l’intervention de la Gendarmerie».
Comme second point majeur de cette rencontre avec la presse, Il s’est prononcé sur la situation face à laquelle, ils ont été après les examens à grand tirage et pour laquelle, les hautes autorités du pays ont été saisies.
Selon le Président Ekoun Kouassi, « L’Inspection Générale, Adama Coulibaly, a exigé aux différents DRENA, la liste de tous les absents à la surveillance des épreuves des différents examens de la session 2024. Et cela, par courrier portant note de service n° 0620/MENA/IGENA du 21 juin 2024», a-t-il révélé.
Poursuivant dans sa déclaration, le Président a affirmé que « Certes, nous ne pouvons, à première vue, affirmer que l’objectif visé est de sanctionner ces enseignants absents à la surveillance des épreuves. Mais toujours est-il que ce ne sera certainement pas pour les décorer. C’est inacceptable pour nous, s’il y’a sanction ce sera la grève(…) ce sera u coup de marteau sur le dialogue social et sur la rentrée scolaire 2024-2025», martèle t-il.
Pour le Président Ekoun Kouassi, « Cette note de service de monsieur Adama Coulibaly, est de nature à saper la stabilité et la sérénité déjà si fragiles, de l’école ivoirienne. Cette fragilité se justifie par la plateforme de revendications sectorielles en dormance sur la table de Madame la Ministre de l’Education Nationale », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, le Président Ekoun Kouassi a également dénoncé « la non prise en compte des enseignants de leurs lieux de service au centre d’examen. La non rémunération de la surveillance et le paiement des indemnités de correction à une période incertaine ; le paiement à la bonne date de nos primes », a-t-il conclu.
Josué Koffi