

Trafic et exploitation des enfants/Des mineurs en partance pour Vavoua interceptés à Boundiali : Les convoyeurs mis aux arrêts
Les forces de l’ordre ivoiriennes ont réalisé un coup de filet remarquable le lundi 15 janvier 2024, interceptant un car de transport en commun à Boundiali et mettant fin aux sinistres projets de sept mineurs âgés de 12 à 15 ans.
Originaires d’un village de Korhogo, ces adolescents étaient en route vers Vavoua, avec pour intention alarmante de travailler dans les plantations d’anacarde. Cette opération, menée par la sous-direction de la Lutte contre le Trafic, l’Exploitation d’Enfants et de la délinquance juvénile de Korhogo, a également conduit à l’arrestation des convoyeurs responsables de cette tentative inhumaine.
Le déplacement de ces jeunes mineurs vers les plantations d’anacarde va à l’encontre de leurs droits fondamentaux, représentant une infraction grave qui compromet leur éducation et leur bien-être. Les autorités ivoiriennes ont montré leur détermination à lutter contre ces pratiques inacceptables, symbolisée par l’arrestation des passeurs et convoyeurs qui seront présentés devant le parquet de Korhogo pour répondre de leurs actes.
Cette action souligne l’engagement global des autorités ivoiriennes, avec une mention particulière à la Première Dame, dans la lutte contre le travail des enfants et le trafic illicite. La coordination exemplaire entre les forces de l’ordre et les services spécialisés a permis de prévenir et de combattre ces pratiques nocives.
Il est crucial de noter que cette opération ne représente pas seulement une répression, mais aussi un appel à la sensibilisation continue de la population sur les conséquences néfastes du travail des enfants. Les autorités encouragent une vigilance accrue pour protéger les droits fondamentaux des enfants, renforçant ainsi leur engagement envers l’éradication de ces pratiques inacceptables.
En conclusion, cette intervention marque un pas significatif dans la protection de la jeunesse contre l’exploitation, illustrant la détermination des autorités ivoiriennes à éliminer ces pratiques inhumaines et à créer un environnement propice à l’épanouissement des enfants.